Aujourd'hui vendredi, le chef économiste de la Banque centrale européenne, l'Allemand Jürgen Stark, a décidé de démissionner de ses fonctions "pour des raisons personnelles". Dès les rumeurs de cette annonce, les Bourses européennes ont plongé. Evidemment, on commence à y être habitué, et c'est parce qu'ils jouent avec l'argent du monde qu'on doit en payer aujourd'hui le prix. Et si ca continue comme ça, on est pas prêts de voir le bout du tunnel. C'est tout naturellement que je décerne aux traders le carton rouge de la semaine à travers cette parodie hebdomadaire.
Elle arrive, il la voit, il la veut, ses euros font le reste
Il en met un de plus ou deux dans chaque nouvelle promesse
Après, c'est le vieux coup classique
Ici, pas d'amitié,c'est chacun pour son fric
Ca se lève d'un point ou deux
Il devient une victime, et nous sommes des figurines
Le CAC 40 remonte d'un seul coup, et soudain c'est l'extase
Les traders deviennent soudain fous, les regards s'entrecroisent
Juste quelques millions qu'on étale
Devant les yeux des gens quoi de plus normal
Ils danse devant nos yeux, tout ce fric, c'est l'usine
Le monde part à la ruine
Pas la peine que je précise
Qu'il a perdu bien plus que sa mise
C'est une histoire d'argent
On gagne, et puis on perds
On est tout simplement, simplement
Un vendredi en place boursière
Leurs cheveux tombent sur leurs épaules, il va falloir qu'ils sortent
Quelques uns se mettent à chialer tant la déception est forte
-7 points, la pilule est dure
Encore une autre crise, on va droit dans le mur
Et les manifs de gueux, que le désir anime
Qui galèrent pour des centimes
Pas la peine que je précise
Qu'il a perdu bien plus que sa mise
C'est une histoire d'argent
On gagne, et puis on perds
On est tout simplement, simplement
Un vendredi en place boursière
Pas la peine d'être plus précis
Le coup de mou est passé, depuis
Il en ferait autant si c'était à refaire
Et tout en se ruinant, simplement
Un vendredi en place boursière