Retour en force d'Elodie, LA fan de musique et de tous les univers qu'elle peut nous faire découvrir. Un concert, une ambiance, un ressenti : des sentiments uniques qu'elle sait honorer à merveille et surtout rendre vivants. Je vous laisse en sa compagnie pour que vous puissiez découvrir ou elle était hier soir... et ce qu'elle en a pensé.
Je sais que cela fait une éternité que je n’ai point publié d’article sur le blog de Roro. Mais la faute à qui selon vous ? La faute à un truc qui s’appelle rentrée et à une autre chose qui s’appelle pas d’internet. En plus de ça Roro est parti loin et j’avoue que même si le contact est établi (on se reçoit 5 sur 5 pas de doutes) il n’en reste pas moins que la moitié de la France sépare nos deux vies parallèles.
Mais je m’égare, en même temps chez moi c’est récurrent. Là, je sors d’un concert. Encore une fois je me suis gavée les oreilles de douces (douces ? non pas vraiment) mélodies et de jeux de lumières délirants.J’ai l’honneur de vous présenter Meltones. Mel quoi ? Meltones, je répète.
Ce petit groupe fondé il y a plusieurs années sur les bancs d’un collège parisien a été produit en 2008 par My Major Compagnie (grégoire, joyce jonathan, que de références !) mais il n’est en rien question d’un toi+toi+moi+les autres déchets qui l’entoure ou d’un je ne sais pas comment te dire j’aurai peur de tout foutre en l’air (ta carrière est déjà foutue en fait), non, Meltones résonne au son de deux guitares, d’une basse, d’un chanteur et d’un batteur. ( dois-je vous préciser qu’ils sont canons ? )
http://www.myspace.com/meltonesmusic.
Un petit oiseau sur leur pochette signe de leur décollage imminent vers les hautes sphères de la musique made in France. Un bon groupe comme on les aime. Un son acidulé, un certain manque de technique mais une énergie à revendre, des ondes positives et le sourire aux lèvres pendant une heure trente. Un monde magique, plein de sonorités charmantes et envoutantes, un joyeux mélange entre Pony Pony Run Run et Phoenix. Une influence Kooksienne (l’adjectif devrait être ajouté au dico) et de la pop, du rock, de l’énergie pour ces petits jeunes. On les rencontre à la fin, on leur parle, on leur demande des conseils, des renseignements sur leur parcours, des dédicaces et on leur envoie pleins de bisous d’amour pour leur souhaiter bonne chance.
Même le clip est plein de couleurs !
Sans s’attendre à l’ouragan qui va nous submerger (sans blague on était presque plus en sueur que les artistes) on rentre dans la salle pour Skip the Use, groupe de Lille. Groupe surénorme. En fait pour les décrire il ne suffirait pas d’un mot. Skip the use c’est : mieux que n’importe quel alcool, mieux que la drogue, mieux que le sexe. C'est avant tout un mot : Fuck ! Je vous mets le discours de Guillaume Canet dans Jeux d’enfant comme référence à ce que vous pouvez ressentir quand vous les voyez jouer :
"Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des muppets-show, la fin de 2001.Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les solos d'Hendrix, le petit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le space-mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du dalaï-lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie…"
Et le chanteur vous parle limite en Chti et vous comprenez limite rien mais vous puisez toute sa force car il chante avec ses tripes ce gars là. Du plus profond de son âme. Vous sentez les ondes vous envahir et concrètement c’est jouissif. Il vous dit qu’il s’en branle de tout mais il aime démesurément son public ce type. Bordel il se donne et vous vous pouvez que prendre et que dire des gros mots parce que ce sont les seuls mots à qualifier ce groupe. Bordel, Putain, Merde. FUCK.
Bref, n’oubliez pas de sourire, de colorer votre vie et surtout de vous éclater ! Skip the use : « vous voyez on va partir en voyage, mais pendant 3minutes 30 ça va vous enflammez pas…on va partir en voyage dans un squat punk londonien des années 80… » Bon voyage =)
E.P
Le 01/10/2011
C'est pas beau ça, hein ? Pour ma part, je vous retrouve dans le courant de la journée pour un
nouveau Top 5. En espérant qu'Elodie ne tardera pas à revenir par ici !