Personne ne veut plus aider ce système d'aide indispensable qu'était le SAMU SOCIAL; C'est pas nous qui devons payer, c'est la mairie, dit l'Etat. Même son de cloche du coté de la mairie. On comprends donc aisément Xavier Emmanuelli, qui, avec un budget réduit de 25% l'an dernier, n'a pas pu faire grand chose pour sauver les meubles. C'est sans doute la conséquence de l'ouverture, de la politique Bling Bling à la française, ou chacun profite des autres pour s'enrichir soi même. Emmaüs commence aussi à s'inquiéter. L'état doit se dire que maintenant que l'Abbé Pierre est mort, on ne leur doit plus rien ! Alors Adieu, Xavier, toi qui occupait ce poste depuis la fondation du SAMU SOCIAL le 22 Novembre 1993. Tu as fait beaucoup pour nous, mais maintenant que le social est devenu has-been, il faut croire que tu es devenu inutile... Cette chanson est pour toi. Chantons là tous en coeur !
Puisque l'Etat gagne
Et qu'ils en font des montagnes
Qu'ils se payent des festins dans les beaux quartiers de Paris
Puisque tu dois le prendre
Bien, à défaut de le comprendre
T'en a marre de la fermer devant ces dépenses futiles
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que le Samu, qui veut tout donner ne peut même plus se suffire
Puisque tout d'ailleurs
Part à volo, en ces heures
Ou le pognon coule à flots sauf pour les martyrs
Puisque tu pars
Que les vents te mênent
Vers d'autres places plus belles
Et te permette d'agir contre ce système corrompu
Quoique l'Etat prenne,
Ton combat reste le même
Les restrictions budgétaires auront eu raison du SAMU
Ce n'est pas de chance,
Mais tu refuses le silence
Et d'ici 2012, sache que le pire reste à venir !
Leurs combines sont viles
Ils se passent la balle et filent
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Tu essuyais les larmes
Et tes aides étaient tes armes
Mais dis merci maintenant au ministère de l'Intérieur
Qu'ils mettent leur pognon
Dans leur radars à la con
Et que tu ne vois jamais des "merci" revenir
Il est trop tard !
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
T'aurais pu fermer
Oublier tous ces cloportes
Tout quitter, retourner ta veste mais tu ne l'as pas fait !
Alors tu es resté, t'as encaissé mais à force
Tout ce que tu pouvais faire c'était demander plus de budget
De Budget
Dans ton histoire (bis)
Garde en mémoire (bis)
Notre au revoir (bis)
Puisque tu pars (bis)